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Thèmes HEC


Iéna 2003 LV1

— Ne pourrait-on pas penser que les problèmes liés à l'élargissement de l'Europe vers l'Est montrent justement que le poids du passé continue à influencer la politique allemande ?

Alfred Grosser :

— Ceux qui craignent que cette évolution conduira à un regain de puissance de l'Allemagne se trompent. Un simple constat : même si l'ancienne génération continue à parler majoritairement l'allemand en République tchèque ou en Hongrie, la plupart des jeunes, eux, se mettent à l'anglais. En fait, cet élargissement pose à l'Allemagne un problème complexe, car les capitaux que les hommes d'affaires allemands investiront à Prague ne seront pas investis à Leipzig ou ailleurs dans l'ex-Allemagne de l'Est.

Or on est en train de découvrir que l'unification n'a toujours pas été réalisée et qu'une véritable récession économique, encore aggravée par le départ de nombreux jeunes à l'Ouest, menace maintenant les régions de l'Est…

D'après une interview d'Alfred Grosser dans

«Le Nouvel Observateur» N° 1976, 25 septembre 2002


Corrigé

— Könnte man nicht denken, dass die Probleme, die mit der EU-Erweiterung nach dem Osten hin einhergehen, eben zeigen, dass die Vergangenheit weiterhin auf der deutschen Politik lastet?

Alfred Grosser :

— Diejenigen, die fürchten, diese Entwicklung könnte zu einem erneuten Machtzuwachs Deutschlands führen, irren sich. Wir stellen ganz einfach fest, dass in der Tschechischen Republik oder in Ungarn die meisten Jugendlichen nun die englische Sprache erlernen, auch wenn die ältere Generation weiterhin überwiegend Deutsch spricht. Diese EU-Erweiterung stellt eigentlich Deutschland vor ein komplexes Problem, denn die Gelder, die die deutschen Geschäftsleute in Prag investieren werden, können eben nicht in Leipzig oder anderswo in der Ex-DDR investiert werden.

Dabei nimmt man gerade wahr, dass die Wiedervereinigung immer noch nicht verwirklicht ist und dass eine regelrechte Rezession nunmehr den ostdeutschen Regionen droht, wobei diese Rezession auch noch dadurch verschlimmert wird, dass viele junge Deutsche in den Westen ziehen…

Nach Le Nouvel Observateur


Ecricome 2004 LV1

Ce fut un mariage d'amour. Peu de femmes auront, je le crois, été aimées comme j'ai eu la chance de l'être. J'ai trouvé un vrai bonheur à vivre cet amour sans cesse démontré.

Nous voulions fonder une famille. Jean-Marc souhaitait huit, dix et pourquoi pas douze enfants ! C'était beaucoup trop pour moi, qui estimais mes capacités éducatives à un moindre niveau. J'avais déjà conquis un peu de liberté, je n'étais pas prête y renoncer. Nous avions conclu un pacte. Jean-Marc s'est engagé à prendre une grande part à l'éducation des enfants afin de me permettre d'élargir mon champ d'activité. Nous avons eu sept enfants. Et, chaque fois, il a respecté sa promesse. Comme moi, il a donné les biberons la nuit, il a accompagné les enfants à l'école, il a rencontré leurs professeurs, il s'est occupé d'eux le dimanche. Et cela à une époque ou le partage des tâches au sein du couple était loin d'être à l'ordre du jour. Il a été et reste un père exemplaire.

D'après Monique Pelletier,

La ligne brisée, Éditions J'ai lu, 1995


Corrigé

Es war eine Liebesheirat. Wenigen Frauen, glaube ich, dürfte der Glücksfall zuteil geworden sein, so sehr geliebt zu werden wie ich selbst. Ich habe ein wahres Glück dadurch genossen, dass ich diese immer wieder erwiesene Liebe erleben konnte.

Wir wollten eine Familie gründen. Jean-Marc wünschte sich acht, zehn oder sogar zwölf Kinder! Es war mir viel zu viel, denn ich schätzte meine erzieherischen Fähigkeiten nicht so hoch ein. Ich hatte mir schon etwas Bewegungsfreiheit erkämpft und war nicht bereit, darauf zu verzichten. Wir hatten einen Pakt geschlossen. Jean-Marc hat sich verpflichtet, einen Großteil der Kindererziehung auf sich zu nehmen, damit ich mein Betätigungsfeld erweitern konnte. Wir haben sieben Kinder gehabt. Und jedesmal hat er sein Versprechen eingehalten. Er hat wie ich nachts die Flaschen gegeben, die Kinder zur Schule begleitet, hat auch deren Lehrer aufgesucht und sie sonntags betreut. Und dies zu einer Zeit, wo die Aufgabenteilung im Ehepaar überhaupt nicht zur Debatte stand. Er war und ist immer noch ein vorbildlicher Vater.

Nach Monique Pelletier


Iéna 2004 LV1

Le gouvernement français veut supprimer un jour férié au nom de la solidarité envers les personnes âgées. Le choix de ce jour n'étant pas encore définitivement fixé, je propose le 14 juillet, car ce jour n'a plus aucun sens : L'égalité ? La fraternité ? Que veulent dire ces mots dans notre société actuelle ?

La mortalité exceptionnelle de nos concitoyens âgés, une honte pour un pays développé comme le nôtre, s'explique par l'individualisme grandissant, les relations familiales détériorées. Elle résulte aussi de la vie « moderne » qui promeut la mobilité professionnelle au lieu de protéger toutes les structures familiales. Gouverner, c'est prévoir, dit-on. Il semble que nos hommes politiques n'ont pas réagi assez vite cet été. N'auraient-ils pas pu faire une campagne de prévention sur les risques liés à la chaleur ?

Mais peut-être était-il plus facile de nous imposer une journée de travail supplémentaire et de transformer une erreur en culpabilité collective…

D'après un article de Jean-Philippe Cottin et et A. Cluzet

Télérama n°2800 du 13 au 19 septembre 2003


Corrigé

Die französische Regierung will einen arbeitsfreien Tag streichen und zwar im Namen der Solidarität mit den Senioren. Da die Wahl dieses Tages noch nicht endgültig feststeht, schlage ich den 14. Juli vor, denn dieser Tag hat ja keine Bedeutung mehr : Gleichheit? Brüderlichkeit? Was heißen wohl diese Wörter in unserer heutigen Gesellschaft?

Die außergewöhnlich hohe Sterblichkeitsziffer unserer alten Mitbürger, die ja für ein entwickeltes Land wie unseres eine Schande ist, erklärt sich aus dem zunehmenden Individualismus und den zerrütteten Familienverhältnissen / der Verschlechterung der Beziehungen im Familienkreis. Sie ist auch auf die „moderne” Lebensart zurückzuführen, die die berufliche Mobilität fördert, statt alle familiären Strukturen zu schützen. Die Regierungskunst ist die Kunst der Voraussicht, heißt es. Allem Anscheine nach haben unsere Politiker im letzten Sommer nicht schnell genug reagiert. Hätten sie nicht eine Präventivkampagne gegen die Risiken starten können, die mit der Hitzewelle verbunden sind?

Es war aber wohl viel einfacher, uns einen zusätzlichen Arbeitstag aufzuerlegen und einen Fehler in eine Kollektivschuld zu verwandeln…

Nach Télérama


Ecricome 2005 LV1

Le déclin de l'empire

Hartmut, carrossier, épaules larges et cheveux courts, presse le pas pour aller travailler. Il est inquiet pour son avenir, comme la plupart de ses collègues des chaînes de montage de Volkswagen à Wolfsburg. Le directeur financier du trust numéro 1 de l'automobile européenne évoquait, ces dernières semaines, la suppression de 30000 emplois dans les années à venir, si les salariés n'acceptent pas le blocage de leurs salaires. Hartmut travaille depuis vingt-quatre ans chez Volkswagen et la "garantie de l'emploi" est pour lui aussi importante que les augmentations de salaire. "Plus même", rectifie-t-il.

Wolfsburg emploie 50000 salariés, dont 20000 environ à la production. Sur les 176544 employés du groupe, 103000 travaillent dans les usines de l'ouest de l'Allemagne. Volkswagen s'est forgé une réputation de modèle social en instaurant la réduction et la flexibilité du temps de travail contre les suppressions d'emploi. Mais, selon la direction, les salaires de VW sont supérieurs de 20 ceux de la branche métallurgie et de 11eux de Mercedes ou BMW.


Sud-Ouest 25/10/2004


Corrigé


Der Verfall des VW-Reiches


Hartmut, ein Karosseriebauer mit breiten Schultern und kurzen Haaren beschleunigt seine Schritte auf dem Weg zur Arbeit. Er ist um seine Zukunft besorgt, wie die meisten Kollegen von den Montagebändern bei Volkswagen in Wolfsburg. Der Finanzgeschäftsführer des Konzerns Nummer eins der europäischen Automobilindustrie erwähnte in den letzten Wochen den eventuellen Abbau von 30000 Arbeitsplätzen in den kommenden Jahren, wenn die Arbeitnehmer den Lohnstopp nicht annehmen. Hartmut ist seit vierundzwanzig Jahren bei Volkswagen tätig und „die Sicherung des Arbeitsplatzes” ist für ihn genauso wichtig wie die Lohnerhöhungen. „sogar mehr”, berichtigt er sich.

Wolfsburg beschäftigt 50000 Arbeitnehmer, darunter etwa 20000 bei der Herstellung. Von den 176544 Mitarbeitern des Konzerns arbeiten 103000 in den westdeutschen Werken. Volkswagen hat sich den Ruf eines sozialen Vorbilds erworben, indem er zur Bekämpfung des Stellenabbaus die Arbeitszeitverkürzung und –flexibilität einführte. Die Direktion meint aber, die Löhne seien bei VW um 20 Prozent höher als (die) bei der Metallbranche und um 11 Prozent höher als (die) bei Mercedes oder BMW.


Nach Sud-Ouest


HEC 2005 LV1


Elle est entrée dans le café enfin. Des paquets à la main. Radieuse. Si belle. La souplesse de ce corps de danseuse.

- Où étais-tu passée ? Je commençais à être un peu inquiet…

- Oh, excuse-moi… Je me suis attardée dans les magasins… Une librairie, tout près d'ici…

Il a regardé ce qu'elle avait acheté. Un livre sur Egon Schiele, un autre sur les dessins de Dürer conservés à l'Albertina.

- Tu deviens viennoise, à ce que je vois…

- J'essaie, j'essaie… J'adore cette ville…

- Parce que tu viens d'arriver… Moi, tu sais, j'ai pour Vienne des sentiments beaucoup plus ambigus…

- Qu'est-ce que c'est, au fait, ce café?

- Le Braunerhof ? Mon dernier repaire… Celui où je viens lire le journal, rencontrer les copains de l'orchestre… On peut y déjeuner, aussi, à midi, c'est commode… Tu sais, à Vienne, chaque café a sa personnalité… Il faut savoir en changer… Le Havelka, par exemple, a perdu tout son charme, depuis quelques années… Maintenant, c'est rempli de touristes, d'étudiants, très bruyants… Le Sperl, lui, est devenu un peu triste… déserté…

- Eh bien, moi, j'ai découvert un café formidable… Toute seule…

- Toi, Barbara ? Dis-moi…

Guy Scarpetta,

La suite lyrique, Paris, Grasset, 1992

Corrigé


Endlich hat sie die Gaststätte betreten. Mit Paketen in der Hand. Strahlend. So schön. Und wie geschmeidig, dieser Körper einer Tänzerin!

- Wo bist du denn geblieben? Ich wurde langsam um dich besorgt…

- Oh, Verzeihung, ich habe mich etwas länger in den Geschäften aufgehalten… In einer Buchhandlung, die ganz in der Nähe ist…

Er sah nach, was sie gekauft hatte. Ein Buch über Egon Schiele, ein anderes über die Zeichnungen Dürers, die in der „Albertina” aufbewahrt sind.

- Du wirst Wienerin, wie ich sehe…

- Ich versuch's wenigstens… ich habe diese Stadt unheimlich gern…

- Weil du erst seit kurzer Zeit hier bist… Ich aber empfinde Wien gegenüber viel mehr gemischte Gefühle, weißt du…

- Was ist das eigentlich für eine Gaststätte, dieses „Café”?

- Der Braunerhof? mein jüngstes Stammlokal… dasjenige, in dem ich die Zeitung lesen und Kameraden vom Orchester treffen kann… Hier kann man auch zu Mittag essen, es ist praktisch… Weißt du, in Wien hat jedes Café seine eigene Note… Man soll nicht zögern, sich ein neues auszuwählen… Das Havelka, zum Beispiel, hat seit einigen Jahren seinen Reiz völlig verloren… Nun ist es voll von Touristen und Studenten, die einen heillosen Lärm machen… Und das Sperl ist etwas traurig geworden, wird kaum besucht…

- Nun, ich habe eine tolle Gaststätte, ein „Café” entdeckt, ganz allein!

- Du, Barbara? Erzähl mal…


Nach Guy Scarpetta


HEC 2005 LV1 (épreuve d'anglais)


Arrivé sur l'île fin novembre, il écrivit à Hada une première lettre pour lui dire qu'elle lui manquait, qu'il en souffrait à chaque instant, qu'il ne pourrait pas vivre longtemps si éloigné d'elle, et qu'il était tenté de tout laisser tomber.

Dans une deuxième lettre, postée en février 1914, il se plaignait d'être continuellement malade ; à coup sûr, il ne passerait pas sa vie entière dans cette île ! Que son épouse ne soit pas surprise si, un jour, elle le voyait revenir !

Mais dans une troisième lettre, écrite en mai, il lui apprenait que le travail, finalement, ne lui déplaisait pas, qu'il s'entendait bien avec Gebrayel, et que celui-ci envisageait de lui confier des responsabilités, en lui doublant son salaire initial.

Dans la quatrième, il lui annonça sur un ton euphorique qu'il était devenu le bras droit de son beau-frère, lequel ne pouvait plus se passer de lui ; à présent, son choix était fait, il vivrait à Cuba pour toujours, et il était sur le point de louer un grand appartement au centre de la capitale, tout près des magasins La Verdad — installés à présent dans l'ancienne demeure du général Gomez.


Amin Maalouf,

Origines, Grasset & Fasquelle, 2004


Corrigé


Nachdem er Ende November auf der Insel angekommen war, schrieb er einen ersten Brief an Hada, um ihr zu sagen, dass er sie vermisse und immer wieder darunter leide; er könnte, meinte er, nicht lange so weit weg von ihr leben und fühle sich versucht, alles fallen zu lassen.

In einem zweiten Brief, den er im Februar 1914 eingeworfen hatte, klagte er darüber, dass er ständig krank sei; sein ganzes Leben werde er bestimmt nicht auf dieser Insel verbringen! Darum sollte sich seine Frau nicht wundern, wenn sie eines Tages feststellte, dass er zurückgekommen sei!

In einem dritten Brief aber, den er im Mai geschrieben hatte, teilte er ihr mit, dass die Arbeit ihm schließlich einigermaßen gefalle, dass er sich mit Gebrayel gut verstehe und dieser die Absicht geäußert habe, ihm Verantwortung anzuvertrauen, wobei er sein ursprüngliches Gehalt verdoppeln würde.

Im vierten Brief kündigte er ihr in euphorischem Ton an, er sei seines Schwagers rechte Hand geworden und dieser könne nicht mehr auf ihn verzichten. Nun habe er seine Wahl getroffen: Er werde für immer auf Kuba leben und schicke sich an, eine geräumige Wohnung im Zentrum der Hautpstadt zu mieten, ganz in der Nähe der Geschäfte La Verdad, die nun im ehemaligen Wohnhaus von General Gomez eingerichtet seien.


Nach Amin Maalouf


Iéna 2005 LV1


Le Figaro : Avant vous, aucun chancelier allemand n'avait participé à la commémoration du Débarquement de Normandie. Votre présence s'explique-t-elle par la fait que votre génération est la première à ne pas avoir connu la guerre ? Ou bien l'Allemagne a-t-elle retrouvé son innocence ?

Gerhard Schröder : Ce n'est pas une question de personne. J'ai été invité en tant que représentant politique d'une Allemagne qui fait partie de la communauté des nations et qui est profondément démocratique. Avec la France nous voudrions offrir une perspective à l'Europe. Voilà pourquoi je suis convaincu d'avoir fait le bon choix en acceptant cette invitation pour laquelle je suis très reconnaissant.

Il ne s'agit pas de nier la responsabilité de mon pays. Le souvenir du passé doit toujours rester vivace si l'on veut construire une Europe pacifique. Sinon, elle ne pourrait pas avancer. Il faudrait moins parler de culpabilité et beaucoup plus de devoir à l'égard des générations futures.


Le Figaro,

6 juin 2004


Corrigé


Le Figaro : Vor Ihnen hatte kein deutscher Bundeskanzler an der Gedenkfeier der Landung der Alliierten in der Normandie teilgenommen. Ist Ihre Anwesenheit dadurch zu erklären, dass Ihre Generation die erste ist, die den Krieg nicht erlebt hat? Oder hat Deutschland seine Unschuld wiedergefunden?

Gerhard Schröder : Die einzelnen Menschen haben damit nichts zu tun. Ich wurde als Vertreter eines Deutschland eingeladen, das der Gemeinschaft der Nationen angehört und zutiefst demokratisch ist. Mit Frankreich möchten wir Europa eine neue Zukunftsperspektive eröffnen. Deswegen bin ich überzeugt, dass ich die richtige Entscheidung getroffen habe, als ich diese Einladung angenommen habe, für die ich auch sehr dankbar bin.

Es geht nicht darum, die Verantwortung meines Landes zu leugnen. Die Erinnerung an die Vergangenheit soll immer lebendig bleiben, wenn wir ein friedliches Europa aufbauen wollen. Sonst kann es nicht voranschreiten / vorwärts gehen. Man sollte gegenüber den künftigen Generationen weniger von Schuld und wesentlich mehr von Pflicht sprechen.

Ecricome 2006 LV1


A propos des relations franco-allemandes, M. Giscard d’Estaing a estimé qu’après le duo Kohl-Mitterrand, il n’y avait plus jamais eu « la même intimité » au plus haut niveau. Comme on lui opposait que la relation Chirac-Schröder semblait bonne, il a répondu : « non. » — Ils s’embrassaient devant les caméras ? « Mais tout le monde s’embrasse devant les caméras » , a ironisé VGE.

La relation franco-allemande « est » et « reste bonne ». « Entre les dirigeants, c’est plus compliqué », a observé VGE, en distinguant « trois périodes » dans l’Histoire récente des deux pays.

D’abord celle, « très curieuse », entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, « deux hommes de culture très différente », mais « qui se sont entendus, compris ».

Puis, il y eut « la grande intimité entre Schmidt et moi ». « Nous avions la même culture, la même expérience, le même goût de l’économie ».

Troisième épisode de cette intimité, celle « entre Mitterrand et Kohl, assez paradoxale, car les deux hommes étaient très différents ». Mais « ils avaient développé entre eux, dans les deux sens, une relation personnelle forte et utile ».

« Depuis, ça ne s’est pas reproduit », a relevé l’ancien président.


Le Figaro, 6 juin 2004,

D’après une dépêche de l’AFP

Dimanche 30 octobre 2005


Corrigé


Zu den deutsch-französischen Beziehungen meinte Giscard d’Estaing, dass nach dem Duo Kohl und Mitterrand „dieselbe Intimität” auf höchster Ebene nie wieder festgestellt wurde. Da ihm entgegnet wurde, das Verhältnis zwischen Chirac und Schröder scheine doch gut zu sein, antwortete er : „Nein.” — Vor den Kameras umarmten sie sich aber ? „Nun, alle Politiker umarmen sich vor den Kameras”, meinte Giscard d’Estaing ironisch.

Das deutsch-französische Verhältnis sei und bleibe gut, meinte er. „Zwischen den Führungspolitikern ist es komplizierter”, bemerkte Giscard d’Estaing, wobei er in der jüngsten Geschichte der beiden Länder drei Zeitabschnitte unterschied.

Zunächst habe es die Zeit des „recht merkwürdigen” Verhältnisses zwischen Charles de Gaulle und Konrad Adenauer gegeben, zwei Männern, deren jeweilige Kultur stark von der anderen abweiche, die sich aber gut verstanden und einander begriffen hätten.

Dann „ist die Zeit der innigen Vertrautheit zwischen Schmidt und mir gekommen. Wir hatten die gleiche Kultur, die gleiche Erfahrung und das gleiche rege Interesse für Volkswirtschaft.”

Die dritte Periode dieser Intimität sei die zwischen Kohl und Mitterrand gewesen, „ein ziemlich paradoxes Verhältnis, da beide Männer sich stark voneiander unterschieden; sie hatten aber, jeder zum anderen, eine enge und nützliche persönliche Beziehung entwicklelt.” „Seitdem ist es nicht wieder vorgekommen”, unterstrich der ehemalige Staatspräsident.


Nach der AFP


HEC 2006 LV1


Né le 18 décembre 1879 à Münchenbuchsee (Suisse), Paul Klee se veut d’abord musicien. A onze ans, il est violoniste à l’orchestre municipal de sa ville d’adoption, Berne. En 1898, pourtant il décide d’étudier la peinture, à Munich…

Les années passant, Klee s’applique à théoriser et à expliquer son travail, sans doute encouragé par le succès : il a signé un contrat avec la galerie Hans Goltz et y fait en 1920 sa première rétrospective, avec 362 œuvres. En 1920, Walter Gropius lui demande de devenir professeur à l’école d’architecture de Weimar, le célèbre Bauhaus. C’est cette même année qu’il prononce sa formule célèbre : « L’art ne reproduit pas le visible ; il rend visible… »

Sa réputation va grandissant ; il suscite l’intérêt des surréalistes, qui l’invitent à participer à leur première exposition collective, à Paris, en 1925.

Mais la montée du nazisme met fin à cette histoire heureuse : Klee n’est pas directement touché par la dissolution du Bauhaus, décidée par Göring en avril 1933, car il a démissionné deux ans plus tôt pour enseigner à l’académie de Düsseldorf. Mais il est destitué par le nouveau régime, et ses œuvres sont incluses dans les expositions d’art « dégénéré » organisées par les nazis. Au total, plus de 100 œuvres sont retirées des collections publiques allemandes ou vendues.

En décembre 1933, Klee revient à Berne.


Le Monde

24.06.05


Corrigé


Paul Klee wird am 18. Dezember 1879 in Münchenbuchsee (Schweiz) geboren; er will zuerst Musiker werden. Mit elf Jahren wird er Violinist im Stadtorchester seiner Wahlheimat Bern. 1898 entschließt er sich aber, die Malerei in München zu studieren…

Jahre verstreichen, in denen sich Klee zunehmend bemüht, sein Schaffen zu erläutern und dessen theoretische Grundlagen zu erarbeiten, wobei sein Erfolg wohl als Ansporn wirkt: Er hat einen Vertrag mit der Galerie Hans Goltz unterzeichnet und eröffnet dort 1920 seine erste retrospektive Einzelausstellung, die 362 Werke umfasst. 1920 lädt ihn Walter Gropius ein, an der Weimarer Bauhochschule, dem berühmten Bauhaus, Professor zu werden. Im gleichen Jahr äußert er seinen berühmten Spruch: „Kunst gibt nicht das Sichtbare wieder, sondern macht sichtbar.”

Sein Ansehen wächst immer mehr. Er erregt das Interesse der Surrealisten, die ihn bitten, sich an ihrer ersten kollektiven Ausstellung in Paris im Jahre 1925 zu beteiligen.

Der Aufstieg des Nazismus setzt aber dieser glücklichen Periode ein Ende. Klee ist von der Auflösung vom Bauhaus, die im April 1933 von Göring beschlossen wurde, nicht direkt getroffen, denn er ist zwei Jahre früher zurückgetreten, um eine Professur an der Düsseldorfer Kunstakademie anzunehmen. Er wird jedoch von der neuen Regierung abgesetzt und seine Werke werden in die Ausstellungen „Entartete Kunst” mit einbezogen, welche von den Nazis veranstaltet werden. Insgesamt werden über 100 Werke aus den Sammlungen der deutschen Museen beschlagnahmt oder verkauft.

Im Dezember 1933 kehrt Klee nach Bern zurück.


Nach Le Monde


Iéna 2006 LV1


Le Figaro : Où en est la coopération franco-allemande ? A Paris, de nombreux observateurs s’inquiètent parce qu’Angela Merkel ne semble pas y accorder beaucoup d’importance.

Sylvie Goulard : Si vous lisez les programmes électoraux des uns et des autres, vous constaterez que la CDU ne critique en aucun cas le rapprochement avec Paris. Elle critique une certaine manière de le faire sans respecter les « petits pays ». Elle n’a pas tort. Je pense que la volonté de travailler avec la France perdurera.

Le Figaro : Est-ce qu’un « axe » anglo-allemand va être créé qui isolerait la Farnce ?

Sylvie Goulard : Souvenez-vous des craintes françaises lorsque Schröder est arrivé au pouvoir… Nous sommes infiniment plus proches des Allemands que les Allemands des Britanniques. Quant aux questions essentielles pour l’avenir de l’UE, l’euro et l’adhésion de la Turquie, il faut d’une part souligner que la Grande-Bretagne n’est pas dans la zone euro, et d’autre part que Tony Blair semble être d’accord avec les négociations d’adhésion, alors que Mme Merkel y est opposée.


D’après des propos recueillis par Alexis Lacroix,

Le Figaro, 27/28 août 2005


Corrigé


Le FIGARO : Wie ist es eigentlich um die deutsch-französische Zusammenarbeit bestellt? In Paris sind zahlreiche Beobachter besorgt, weil Angela Merkel ihr anscheinend keine große Bedeutung beimisst.

Sylvie Goulard : Wenn Sie die Wahlprogramme der einen oder der anderen lesen, werden Sie feststellen, dass die CDU die Annäherung mit Paris auf keinen Fall kritisiert. Sie kritisiert nur eine bestimmte Verfahrensweise, die keine Rücksicht auf die so genannten kleinen Länder nimmt. Dabei hat sie Recht. Ich bin der Ansicht, dass der Wille, mit Frankreich zusammenzuarbeiten, fortbestehen wird.

Le FIGARO : Könnte eine „Achse” Berlin-London zustande kommen, die zur Isolierung Frankreichs führen würde?

Sylvie Goulard : Erinnern Sie sich an die französischen Befürchtungen, als Schröder an die Macht gekommen ist… Wir stehen den Deutschen unendlich näher, als die Deutschen selbst den Briten nahe stehen. Was die beiden wesentlichen Fragen für die Zukunft der EU angeht — ich meine den Euro und den Beitritt der Türkei, so ist hervorzuheben, dass einerseits Großbritannien nicht der Eurozone angehört, und dass andererseits Tony Blair allem Anscheine nach den Beitrittsverhandlungen zustimmt, während Angela Merkel dagegen ist.


Nach Alexis LACROIX

in „Le FIGARO”, 27./28.8.2005


Ecricome 2007 LV1


Il existe une différence fondamentale entre les systèmes politiques français et allemand. En Allemagne, presque toutes les coalitions sont envisageables et même réalisables. A Berlin, le maire socialiste qui a triomphé aux dernières élections a le choix entre les « rouges » et les Verts. A Schwerin, le chef du gouvernement n'a surpris personne en disant qu'il mènerait des conversations à la fois avec les ex-communistes et les Chrétiens-démocrates avec lesquels il pourrait former une grande coalition.


Dès la naissance de la République fédérale, en 1949, il a été admis que les gouvernements des Länder n'avaient pas à être composés sur le modèle du gouvernement fédéral. L'une des principales raisons pour lesquelles la social-démocratie s'est montrée raisonnable et réformiste, notamment avec son programme de Bad-Godesberg en 1959, c'est qu'elle a exercé un vrai pouvoir à Hambourg, à Hanovre, en Hesse, tantôt avec les libéraux, tantôt avec les chrétiens-démocrates, tantôt seule. Quand, après 17 ans d'opposition, elle a accédé au pouvoir, la social-démocratie avait déjà une expérience gouvernementale.


D'après : Alfred Grosser, La Croix, 27 sptembre 2006


Corrigé


Es besteht ein grundsätzlicher Unterschied zwischen dem französischen und dem deutschen Regierungssystem. In Deutschland sind fast alle Regierungskoalitionen denkbar und können auch verwirklicht werden. Nach seinem Triumph bei den letzten Wahlen hat der sozialdemokratische Regierende Bürgermeister von Berlin die Wahl zwischen den „Roten” und den Grünen. In Schwerin hat sich niemand über den Regierungschef gewundert, als dieser meinte, er würde zugleich mit den Ex-Kommunisten und den Christdemokraten Gespräche führen, mit denen er eine große Koalition bilden könnte.


Schon bei der Entstehung der Bundesrepublik im Jahre 1949 wurde anerkannt, dass die Landesregierungen nicht nach dem Muster der Bundesregierung zusammengesetzt werden mussten. Einer der Hauptgründe dafür, dass die Sozialdemokratie sich vernünftig zeigte und ihren Reformgeist an den Tag legte, namentlich 1959 mit ihrem Parteiprogramm in Bad Godesberg, ist der Umstand, dass sie in Hamburg, Hannover und in Hessen die Regierungsgewalt tatsächlich ausübte, einmal mit den Liberalen, ein andermal mit den Christdemokraten oder auch allein. Als die Sozialdemokratie nach 17 Jahren in der Opposition zur Macht gelangte, hatte sie schon Erfahrung in der Ausübung der Regierungsgewalt.


Nach Alfred Grosser


HEC 2007 LV1


Je pris l'express de nuit et arrivai à Paris peu après l'aube. Les contrôles ne posèrent aucun problème. Devant la gare je contemplai avec plaisir la pierre pâle et grise des immeubles, l'agitation des rues ; à cause des restrictions, peu de véhicules circulaient, mais les chaussées étaient encombrées de bicyclettes et de triporteurs, à travers lesquels les autos allemandes se frayaient un chemin avec difficulté. Pris de gaieté, j'entrai dans le premier café et bus une fine, debout au comptoir. J'étais en civil, et personne n'avait de raison de me prendre pour autre chose qu'un Français, j'y prenais un plaisir curieux. Je marchai tranquillement jusqu'à Montmartre et m'installai dans un petit hotel discret, sur le flanc ouest de la butte, au-dessus de Pigalle ; je connaissais cet endroit; les chambres étaient simples et propres, et le patron dépourvu de curiosité, ce qui me convenait. Pour ce premier jour, je ne voulais voir personne. J'allai me promener. On était en avril, le printemps se devinait partout, dans le bleu léger du ciel, les bourgeons et les fleurs pointant sur les branches, une certaine allégresse ou du moins un allégement dans le pas des gens.


Jonathan Littell,

Les Bienveillantes, Gallimard 2006, p. 460


Corrigé


Ich nahm den Schnellzug, der nachts fuhr, und kam kurz nach Tagesanbruch in Paris an. Die Kontrollen boten keine Schwierigkeiten. Vor dem Bahnhof betrachtete ich mit Genugtuung den blassen und grauen Stein der Gebäude und das Getriebe in den Straßen. Infolge der kriegsgemäßen Restriktionen fuhren wenige Fahrzeuge, aber die Fahrbahnen waren von Fahrrädern ud Lieferdreirädern verstopft, so dass die deutschen Autos sich nur mühsam zwischen ihnen durchzwängen konnten. Plötzlich von Heiterkeit ergriffen, betrat ich die erste beste Wirtschaft und trank einen feinen Weinbrand im Stehen an der Theke. Ich war in Zivil und es bestand überhaupt kein Grund dafür, dass man mich für jemand anders als einen Franzosen halten könnte, was mir eine seltsame Freude bereitete. Ich ging dann mit ruhigem Schritt bis Montmartre und nahm in einem kleinen, unauffälligen Hotel Quartier, am westlichen Hang des Hügels, oberhalb von Pigalle. Ich kannte diesen Ort; die Zimmer waren einfach und sauber und der Inhaber hatte nicht einmal einen Anflug von Neugier, was mir recht war. An diesem ersten Tag wollte ich mit niemandem zusammentreffen. Ich ging spazieren. Der April war gekommen, der Frühling war überall zu erkennen, am zarten Blau des Himmels, an den Knospen und Blüten, die aus den Zweigen hervorguckten, an einem gewissen Gefühl der Freude oder jedenfalls am leichteren Gang der Fußgänger.


Nach Jonathan Littel


Iéna 2007 LV1


Il ne faut pas avoir peur de la mondialisation. Elle ne signifie pas que toutes les entreprises industrielles occidentales doivent licencier pour survivre. Lorsque notre production a été attaquée par les Japonais, nous avons entre autres réagi en inventant la montre Swatch.


Il y a chez nous des talents et un culte du beau produit qui n’existent nulle part ailleurs. Mais aujourd’hui j’ai peur de la tendance des Européens à la paresse. Beaucoup de Français ou d’Allemands ont perdu le goût du travail, comme si Dieu devait garantir éternellement notre aisance et notre niveau de vie uniquement parce que nous vivons en Europe.


Si vous dites : « Je veux travailler trente heures par semaine, avoir deux voitures, une jolie maison, passer deux mois au bord de la mer… », alors, effectivement, il faut avoir peur de la Chine. Quand j’entends les débats sur le temps de travail, j’ai le sentiment que beaucoup voient le travail comme quelque chose de malsain.


D’après des propos de Nicolas Hayek

(créateur de la montre Swatch)

recueillis par Romain Gubert, « Le Point », 19/10/2006


Corrigé


Man soll sich nicht vor Globalisierung fürchten. Sie hat nicht zur Folge, dass alle westlichen Industriebetriebe Arbeitskräfte entlassen müssen, um überleben zu können. Als unsere Produktion die Attacke der japanischen Konkurrenz erleiden musste, haben wir u. a. mit der Erfindung der Swatch-Uhr darauf reagiert.


Es gibt bei uns Talente und große Hochachtung für Qualitätsprodukte, die sonst nirgendwo anzutreffen sind. Heute beobachte ich aber mit Besorgnis den Hang der Europäer zur Faulheit. Viele Franzosen oder Deutsche haben die Arbeitslust verloren, als ob Gott unseren Wohlstand und Lebensstandard in Ewigkeit sichern sollte, nur weil wir in Europa leben.


Wenn Sie sagen: „Ich will dreißig Stunden in der Woche arbeiten, zwei Autos und ein hübsches Haus besitzen, zwei Monate am Meer verbringen…”, dann soll man tatsächlich Angst vor China haben. Wenn ich Debatten zur Arbeitszeit höre, bekomme ich den Eindruck, dass viele die Arbeit als etwas Ungesundes empfinden.


Nach Nicolas Hayek


Thème HEC 2007 LV2


C’était la guerre. Hormis mon grand-père Julien, il n’y avait pas d’hommes à la maison. Ma mère était une femme aux cheveux très noirs. (…) Nous n’avions pas grand-chose à manger. Les nouvelles qui nous parvenaient étaient angoissantes. Pourtant, je garde de ma mère à cette époque le souvenir d’une femme gaie et insouciante, qui jouait des airs à la guitare et chantait. Elle aimait lire aussi, et c’est d’elle que j’ai reçu la conviction que la réalité est un secret, et que c’est en rêvant qu’on est près du monde. Ma grand-mère maternelle était bien différente. C’était une femme du Nord, des environs de Compiègne ou d’Amiens, d’une longue lignée de paysans fermés et autoritaires. Elle s’appelait Germaine Bailet, et ce nom contenait bien tout ce qu’elle était, avaricieuse, entêtée, volontaire.


Elle s’est mariée très jeune à mon grand-père, un homme d’une autre époque, un ancien professeur de géographie.


J.M.G. Le Clézio,

Ourania, Gallimard 2006, p. 13


Corrigé


Es war Krieg. Außer meinem Großvater Julien war kein Mann zu Hause. Meine Mutter war eine Frau mit tiefschwarzem Haar. (…) Wir hatten nicht viel zu essen. Die Nachrichten, die wir erhielten, waren beängstigend. Dennoch bewahre ich aus dieser Zeit die Erinnerung an eine fröhliche, sorglose Frau, die Melodien auf der Gitarre spielte und sang. Sie las auch gern, und sie war es, die mir die Überzeugung übergab, dass die Wirklichkeit eigentlich ein Geheimnis ist und dass man der Welt durch das Träumen näher kommt. Meine Großmutter mütterlicherseits war ganz anders. Sie war eine Frau aus dem Norden, aus der Umgebung von Compiègne oder Amiens und entstammte einem alten Geschlecht von verschlossenen, autoritären Bauern. Sie hieß Germaine Bailet, und dieser Name enthielt ja auch alles, was sie war: geizig, eigensinnig und eigenwillig.


Sie hat noch als sehr junge Frau meinen Großvater geheiratet, einen Mann aus einer anderen Zeit, einen ehemaligen Geographielehrer.


Nach J.M.G. Le Clézio


Thème LV1 Ecricome 2008


La Trabant a 50 ans


Il y a un demi-siècle, l’URSS annonçait le lancement du spoutnik le 4 octobre 1957. La République démocratique allemande, elle, présentait, le 7 novembre de la même année, une autre réalisation du socialisme : la Trabant. Certes moins marquante, cette voiture dont le nom signifie « satellite » — allusion à l’actualité de l’époque — fut conçue dans le cadre du deuxième plan quinquennal de la RDA.


Dans les prochaines semaines, cet anniversaire va mobiliser les quelque 150 clubs de collectionneurs qui, à travers l’Europe, entretiennent les survivantes des trois millions fabriqués jusqu’en 1991.


Reflet de l’ »Ostalgie », la Trabant connaît depuis la chute du mur de Berlin un grand succès. À Berlin ou Dresde, des agences touristiques organisent des séjours dans des hôtels où la RDA est reconstituée, avec balade en Trabant à travers la ville.


Pour les Allemands de l’Est, cette petite auto représentait un rêve. En moyenne, il fallait attendre douze ans avant de pouvoir s’asseoir à son volant et débourser une somme représentant deux années de salaire d’un ouvrier.


D’après Jean-Michel Normand

Article paru dans l’édition du Monde du 6.11.07


Corrigé


Der Trabant ist 50 Jahre alt


Vor einem halben Jahrhundert kündigte die UdSSR den Start des Sputniks zum 4. Oktober 1957 an. Die Deutsche Demokratische Republik stellte ihrerseits am 7. November desselben Jahres eine andere Leistung des Sozialismus vor: den Trabant. Dieser Wagen, ein allerdings weniger glänzendes Ergebnis und dessen Name „Satellit” bedeutet — eine Anspielung auf das damalige Zeitgeschehen — wurde im Rahmen des zweiten Fünfjahresplans der DDR konzipiert.


In den kommenden Wochen wird dieser Jahrestag die rund 150 Sammlerklubs mobilisieren, die in ganz Europa die immer noch bestehenden Exemplare von den bis 1991 hergestellten drei Millionen Trabant am Leben erhalten.


Seit dem Fall der Berliner Mauer verbucht der Trabant einen großen Erfolg, was wohl als Widerhall der Ostalgie zu verstehen ist. In Berlin bzw. Dresden veranstalten Reisebüros Aufenthalte in Hotels, in denen die DDR rekonstruiert wird, einschließlich mit Spazierfahrt im Trabant durch die Stadt.


Für die Ostdeutschen stellte der Besitz dieses kleinen Autos die Erfüllung eines Traumes dar. Man musste im Durchschnitt zwölf Jahre Zeit warten, bis man sich ans Steuer setzen und einen Betrag zahlen konnte, der dem Lohn entsprach, den ein Arbeiter in zwei Jahren bezog.


Nach Jean-Michel Normand


Thème BCE LV1 2008


Contrairement à ce que l’on croit partout dans le monde, les Allemands d’aujourd’hui ne travaillent pas plus que les autres peuples. Ils travaillent même plutôt moins. Moins que les Français en tout cas. Ils travaillent moins en nombre d’heures totales, moins en nombre de semaines par an.


Non contents de travailler moins, ils se déclarent également moins acharnés au travail que les Français. Ils privilégient même explicitement ce qu’il est convenu d’appeler les loisirs : 34% seulement des Allemands interrogés (contre 60% des Français) considèrent leur travail comme « très important ». Ils sont en revanche 39% (contre 31% des Français) à déclarer que leurs loisirs sont très importants pour eux. De quoi remettre en question le stéréotype bien ancré de l’Allemand qui vit pour travailler, alors que le Français travaillerait pour vivre.


Du point de vue de la réalisation personnelle, travail et loisirs sont d’ailleurs moins pensés comme antagonistes qu’en France. Ce n’est qu’en apparence un paradoxe. Le travail est et reste pour les Allemands une valeur fondamentale ainsi qu’un mode de réalisation de l’individu. La différence serait plutôt que les Allemands y voient d’abord un moyen de se réaliser personnellement, alors que les Français y verraient le moyen d’assurer leur position sociale.


Béatrice Durand,

« Cousins par alliance, Les Allemands en notre miroir », 2002



Corrigé


Entgegen der Meinung, die überall in der Welt verbreitet ist, arbeiten die Deutschen heutzutage nicht mehr als die anderen Völker. Sie arbeiten sogar eher weniger. Jedenfalls weniger als die Franzosen. Sie arbeiten weniger, was die Gesamtzahl der geleisteten Arbeitsstunden angeht, und auch weniger im Hinblick auf die Jahresarbeitswochen.


Sie begnügen sich aber nicht damit, weniger zu arbeiten: Sie geben auch offen zu, sie seien weniger auf Arbeit erpicht/versessen als die Franzosen. Sie bevorzugen sogar ganz eindeutig, was man Freizeit zu nennen pflegt: Nur 34 Prozent der befragten Deutschen (dagegen 60 Prozent der Franzosen) stufen ihre Arbeit als „sehr wichtig” ein. Dabei erklären 39 Prozent der Befragten (nur 31 Prozent in Frankreich), ihre Freizeit sei sehr wichtig für sie: Grund genug, das tief verankerte Stereotyp in Frage zu stellen, wonach der Deutsche lebe, um zu arbeiten, während der Franzose arbeiten würde, um zu leben.


Im Hinblick auf die Selbstverwirklichung werden übrigens Arbeit und Freizeit weniger als in Frankreich als gegensätzlich angesehen. Nur scheinbar ist es paradox. Arbeit ist und bleibt für die Deutschen ein Grundwert, sowie ein möglicher Weg zur Selbstverwirklichung. Der Unterschied würde eher darin bestehen, dass die Deutschen in erster Linie darin ein Mittel sähen, sich selbst zu verwirklichen, während sie für die Franzosen ein Mittel darstellen würde, ihre gesellschaftliche Position zu sichern.


Nach Béatrice Durand


Iéna LV1 2008


 Kouchner, star de la musique outre-Rhin



Les jeunes chanteurs de Tokio Hotel ont montré l’exemple en redonnant le goût de l’allemand aux jeunes Français. Mais les prochaines stars de la musique-pop allemande sont plus surprenantes puisqu’il s’agit des ministres des Affaires étrangères allemand et français. Lundi, F.-W. Steinmeier et B. Kouchner vont en effet chanter ensemble une chanson dont le titre est « Deutschland ». Cette nouvelle a été confirmée aussi bien à Paris que dans la capitale allemande.


Cet événement plutôt inattendu est organisé dans le cadre d’une campagne allemande pour promouvoir l’intégration. C’est d’ailleurs le thème du Conseil des ministres pour lequel B. Kouchner se rend à Berlin. La chanson, œuvre de jeunes Germano-Turcs, sera enregistrée dans un studio situé dans un quartier difficile de la capitale. Et la performance artistique des deux diplomates devrait être diffusée sur Internet.


B. Kouchner a trouvé cette initiative très originale et donné son accord assez rapidement.


D’après un article de Laurent SUPLY

Le figaro.fr, 9.11.2007


Corrigé 


Kouchner als Musik-Star jenseits des Rheins, in Deutschland


Die jungen Sänger der Band Tokio Hotel sind mit gutem Beispiel vorangegangen, indem sie bei den jungen Franzosen wieder die Lust am Deutschlernen geweckt haben. Die nächsten Stars der deutschen Popmusik sollten aber für eine größere Überraschung sorgen, denn es handelt sich um den deutschen und den französischen Außenminister. Am Montag werden nämlich F.-W. Steinmeier und B. Kouchner zusammen ein Lied singen, das „Deutschland” betitelt ist. Diese Nachricht ist sowohl in Paris als auch in der deutschen Hauptstadt bestätigt worden.


Diese eher unerwartete Veranstaltung wird im Rahmen einer deutschen Kampagne zur Förderung der Ausländerintegration organisiert. Es ist übrigens das Thema des deutsch-französischen Ministerrates, zu dem Kouchner nach Berlin kommt. Das Lied, ein Werk von jungen Deutschtürken, wird in einem Studio aufgezeichnet, das in einem Problemviertel der Hauptstadt liegt. Die künstlerische Leistung der beiden Diplomaten sollte anschließend im Internet ausgestrahlt werden.


B. Kouchner fand diese Initiative sehr originell und gab ziemlich schnell seine Zustimmung.


Nach Laurent DUPLY


BCE LV2 2008


Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien. je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n’ai rien fait, et lorsque j’ai su ce qui venait de se passer, j’aurais aimé ne jamais en parler. […]

Mais les autres m’ont forcé : « Toi, tu sais écrire, m’ont-ils dit, tu as fait des études. » J’ai répondu que c’étaient de toutes petites études même pas terminées d’ailleurs, et qui ne m’ont pas laissé un grand souvenir. Ils n’ont rien voulu savoir. « Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ça suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s’embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront. Et en plus, tu as la machine. »

La machine, elle est très vieille.


Philippe CLAUDEL

Le rapport de Brodeck, Stock 2007


Corrigé


Mein Name ist Brodeck und ich habe überhaupt nichts damit zu tun, ich möchte es nicht ungesagt lassen. Das muss auch jeder wissen: Ich habe überhaupt nichts getan, und als ich erfuhr, was gerade geschehen war, hätte ich lieber nie davon erzählt. […]

Aber die anderen haben mich dazu gezwungen: „Du kannst schreiben, haben sie zu mir gesagt, du hast ja studiert”. Ich antwortete, ich hätte eigentlich recht wenig studiert, und dieses Studium, an das ich mich kaum erinnern würde, hätte ich übrigens nicht einmal absolviert. Sie ließen sich aber nicht davon abbringen: „Doch, du kannst schreiben, du kennst die Worte und weißt damit umzugehen und auch, wie sich damit die Dinge ausdrücken lassen. Es wird schon ausreichen. Das haben wir nicht gelernt, wir würden durcheinander kommen. Du aber wirst das erzählen, und sie werden es dir glauben. Dazu hast du die Schreibmaschine.”

Die Schreibmaschine: Sie ist sehr alt.


Nach Philippe CLAUDEL


BCE 2009 Thème allemand LV1


Elles ont pris l’habitude de venir presque chaque jour, après l’école. Afin de rester avec Xénia, Ethel mentait un peu. Elle disait qu’elle allait chez son amie, pour l’aider à faire ses devoirs de français. Jamais Xénia ne l’avait invitée chez elle. A vrai dire, Ethel ne savait même pas où elle habitait. Une ou deux fois, elles avaient marché ensemble jusqu’à la rue de Vaugirard, et Xénia avait vaguement montré la descente : « Voilà, j’habite par là. »


Ethel comprenait qu’elle ne voulait pas qu’on sache l’état de leur détresse, leur logement pitoyable. Un jour qu’elle parlait de l’endroit où ele vivait, elle avait dit en ricacnant un peu : « Tu sais, notre appartement, c’est comme un hangar, c’est si petit qu’on roule les matelas chaque matin pour pouvoir marcher. »


Ethel avait honte d’être riche, d’habiter un grand appartement au rez-de-chaussée, d’avoir une chambre pour elle, avec une porte-fenêtre qui s’ouvrait sur un jardin fleuri. Elle enviait l’existence de Xénia, sa sœur avec qui elle dormait, leur logement étroit, les bruits de voix, et même l’inquiétude du lendemain. Elle imaginait l’atmosphère d’une vie d’aventures, les difficultés d’argent, la quête des moyens de survivre. […]


J.M.J. Le Clézio,

Ritournelle de la faim, Gallimard


Corrigé


Sie haben sich daran gewöhnt, fast jeden Tag nach dem Schulunterricht herzukommen. Um mit Xenia zusammenbleiben zu können, erzählte Ethel kleine Lügen. Sie sagte, sie wolle zu ihrer Freundin gehen, um ihr bei den Französischaufgaben zu helfen. Xenia hatte sie kein einziges Mal zu sich nach Hause eingeladen. Eigentlich wussste Ethel nicht einmal, wo sie wohnte. Ein- oder zweimal waren sie zusammen bis zur rue de Vaugirard gegangen, und Xenia hatte vage auf die absteigende Straße hingedeutet: „So, ich wohne dort.”


Ethel begriff, dass sie nicht wollte, dass man darüber Bescheid wusste, in welcher Not sie lebten und wie armselig ihre Behausung war. Eines Tages, als sie vom Ort sprach, in dem sie lebte, hatte sie mit einem leichten Grinsen gesagt: „Weißt du, unsere Wohnung ist eine Art Kammer, sie ist so klein, dass man jeden Morgen die Matratzen einrollen muss, um sich dort bewegen zu können.”


Ethel schämte sich, reich zu sein, eine weiträumige Wohnung im Erdgeschoss zu bewohnen, ein Schlafzimmer für sich allein zu haben, dessen Fenstertür zu einem blumenbedeckten Garten ging. Sie hätte gern das Leben von Xenia geführt, hätte gern die Schwester gehabt, mit der sie im selben Bett schlafen musste, ihre engräumige Wohnung, in der man laute Stimmen vernahm, und hätte sogar gern die Sorge um das tägliche Brot für den nächsten Tag empfunden. Sie versuchte sich die Stimmung eines abenteuerlichen Lebens, die Geldknappheit und die Suche nach Überlebungsmitteln vorzustellen…


Nach J.M.G. Le Clézio


BCE 2009 Thème allemand LV2


« Alors, il s’agit de votre femme ? » […]

    Oui, sa femme avait disparu depuis deux mois à la suite d’une dispute banale. […] J’ai voulu savoir si pendant tout ce temps il avait fait des tentatives pour la retrouver. Non. Elle lui avait téléphoné trois ou quatre fois pour lui confirmer qu’elle ne reviendrait plus. Elle lui déconseillait vivement de reprendre contact avec elle et ne lui donnait aucune explication. Elle avait changé de voix. Ce n’était plus la même personne. Une voix très calme, très assurée qui le déconcertait beaucoup. Lui et sa femme avaient une quinzaine d’années de différence. Elle, vingt-deux ans, lui, trente-six. […] Maintenant, je devais lui poser des questions de plus en plus précises et je ne savais plus si cela en valait la peine. Que voulait-il au juste ? Que sa femme revienne ? Ou, tout simplement, cherchait-il à comprendre pourquoi elle l’avait quitté?


Patrick Modiano,

Dans le café de la jeunesse perdue


Corrigé


„Also, es handelt sich um Ihre Frau?”

    Ja, seine Frau war seit zwei Monaten nach einem banalen Streit verschwunden. […] Ich wollte wissen, ob er während der ganzen Zeit Versuche unternommen hatte, um sie wiederzufinden. Nein. Sie habe ihn drei- oder viermal angerufen, um ihm zu bestätigen, dass sie nicht zurückkommen werde. Sie habe ihm dringlich davon abgeraten, wieder mit ihr in Kontakt zu kommen und habe ihm keine Erklärung gegeben. Ihre Stimme sei verwandelt. Sie sei nicht mehr derselbe Mensch. Sie habe eine sehr ruhige, entschlossene Stimme, die ihn sehr verwirre. Er und seine Frau hatten einen Altersunterschied von etwa fünfzehn Jahren. Sie war zweiundzwanzig, und er sechsunddreißig. […] Nun musste ich ihm immer präzisere Fragen stellen und wusste nicht mehr, ob es sich lohnte. Was wollte er eigentlich? Dass seine Frau zurückkomme?

Oder versuchte er ganz einfach zu verstehen, warum sie ihn verlassen hatte?


Nach Patrick Modiano


Ecricome 2009 Thème allemand LV1


Vendeuse dans un magasin de mode ? Baby-sitter ? A peine l’année universitaire commencée, la question du job étudiant occupe les esprits. Selon une enquête, 46 pour cent des étudiants ont désormais une activité salariée. Ce sont même les trois-quarts d’entre eux qui travaillent, si on ajoute ceux qui ont un job d’été. Ainsi Elodie, étudiante dans une école de cinéma, travaille comme serveuse dans un restaurant deux à trois soirs par semaine pour payer son loyer. « En temps normal, je gagne 500 euros par mois, mais mon salaire peut monter à 1800 euros pendant les vacances !», explique-t-elle. La plupart le reconnaissent : Trouver un emploi est souvent devenu très facile. Pourtant tout n’est pas rose. « 17 pour cent des étudiants ont un travail qui les pénalise fortement dans leurs études. Il s’agit de ceux qui ont au moins un travail à mi-temps ou travaillent la nuit. Ces étudiants-là ont 40 pour cent de chances en moins que leurs camarades de réussir dans leurs études », explique un expert.


D’après « Le Figaro »,

samedi 20/dimanche 21 septembre 2008


Corrigé

 

Verkäuferin in einem Modegeschäft? Babysitter? Kaum hat das Studienjahr begonnen, da beschäftigt schon die Frage nach einem Erwerbsjob den Geist der Studenten. Laut einer Untersuchung haben nun 46 Prozent der Studenten eine Erwerbstätigkeit. Insgesamt sind sogar drei Viertel von ihnen werktätig, wenn man diejenigen hinzuzählt, die einen Ferienjob haben. Wie zum Beispiel Elodie, die in einer Filmschule studiert: Sie arbeitet an zwei bis drei Abenden pro Woche als Kellnerin in einem Restaurant, um ihre Miete bezahlen zu können. „Zu Normalzeiten verdiene ich 500 Euro im Monat, mein Lohn kann aber in Ferienzeiten bis auf 1800 Euro hochklettern”, erklärt sie. Die meisten geben es zu: Es ist oft sehr leicht geworden, eine Stelle zu finden. Jedoch ist dabei nicht alles rosarot. „17 Prozent der Studenten haben einen Job, der sich sehr nachteilig auf ihr Studium auswirkt. Es handelt sich um diejenigen, die mindestens halbtags oder nachts arbeiten. Im Vergleich zu ihren Kommilitonen haben diese Studenten vierzig Prozent Chancen weniger, ihr Studium erfolgreich zu absolvieren”, erklärt ein Experte.


Nach ”Le Figaro”


 

Iéna 2009 Thème allemand LV1


Une comparaison pourrait illustrer la difficile situation que connaît la chancelière, Angela Merkel. Il y a quelques années, une autre crise avait profité à son prédécesseur social-démocrate, Gerhard Schröder. Celle des terribles inondations de l’automne 2002, qui coûtèrent près de 23 milliards d’euros au gouvernement, mais qui permirent à Schröder de remporter contre toute attente les élections législatives. Equipé de bottes en caoutchouc, Schröder était sur tous les fronts de la catastrophe.

Angela Merkel, qui déteste la politique spectacle, préfère agir avec discrétion. Ce qui lui a plutôt réussi jusqu’à présent. Jusqu’à ce que la crise financière internationale touche aussi l’Allemagne. Sa gestion de la crise est mise en cause, à la fois sur la scène internationale, en Allemagne et au sein même de son parti, la CDU. Sa prudence suscite l’incompréhension car on la juge trop timide, pas suffisamment présente. A moins d’un an des élections législatives de septembre 2009, Merkel pourrait bien affronter une année difficile


D’après un article de Patrick Saint-Paul

« Le Figaro », 28/11/2008



Corrigé


Ein Vergleich mag die schwierige Situation veranschaulichen, in der sich die Bundeskanzlerin, Angela Merkel, zurzeit befindet. Vor einigen Jahren hatte ihr sozialdemokratischer Vorgänger, Gerhard Schröder, von einer anderen Krise profitiert: Es waren die schrecklichen Überflutungen im Herbst 2002, die die Regierung knapp 23 Milliarden Euro kosteten, es aber Schröder ermöglichten, wider Erwarten als Sieger aus der Bundestagswahl hervorzugehen. Mit Gummistiefeln ausgestattet, war Schröder an allen Fronten der Katastrophe gewesen.

Angela Merkel, die die Spektakelpolitik verabscheut, will lieber diskret agieren. Bisher ist es ihr eher gut bekommen. Bis die internationale Finanzkrise auch Deutschland traf. Ihre Art, mit der Krise umzugehen, wird in Frage gestellt, zugleich auf internationaler Ebene, in Deutschland und sogar innerhalb ihrer eigenen Partei, der CDU. Ihr vorsichtiges Handeln stößt auf Unverständnis, denn sie sei nicht kühn genug, sie trete zu wenig in der Öffentlichkeit auf, heißt es. In weniger als einem Jahr, im September 2009, findet die Bundestagswahl statt: Angela Merkel dürfte wohl ein schwieriges Jahr durchzumachen haben.

Nach Patrick Saint-Paul


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